vendredi 20 janvier 2017 à 17h

Contre Donald Trump et son monde / tegen de cycloon Donald

Contre Donald Trump et son monde / tegen de cycloon Donald

[FR] Pour le climat, contre Donald Trump et son monde, nous appelons à un rassemblement avec casserolade
Place de la Monnaie à Bruxelles, le vendredi 20 janvier de 17 à 19H sur la base suivante :

[NL] Voor het klimaat, tegen Donald Trump en zijn wereldje, roepen we op tot een manifestatie met potten en pannen op het Muntplein in Brussel op vrijdag 20 januari van 17u tot 19 u, op basis van de volgende eisen:

- Il n'y a pas de planète B / Er bestaat geen planeet B

- Non au climato-négationnisme, non à l'obscurantisme / Tegen klimaatontkenning en obscurantisme

- Libérons-nous des fossiles / De fossiele brandstoffen moeten in de bodem blijven

- Réduisons davantage les émissions de gaz à effet de serre, pas moins / Voor een sterkere daling van de uitstoot van broeikasgassen

- Pas de transition énergétique sans justice, pas de justice sans transition / Geen energietransitie zonder rechtvaardigheid, geen rechtvaardigheid zonder energietransitie

- Produisons moins, pour les besoins, en partageant les ressources et les savoirs / Produceer minder, produceer voor de behoeften, herverdeel de hulpbronnen en de kennis

- Travaillons moins pour travailler tous, pour de bons salaires et dans la solidarité / Minder werk maar werk voor iedereen met een goed loon en in solidariteit

- Changeons le système, pas le climat / Verander het systeem, niet het klimaat

https://www.climatetjusticesociale.org/2017/01/pour-le-climat-pour-notre-terre-contre-louragan-donald-et-son-monde/

::::: FRANCAIS :::::
Pour le climat, pour notre Terre, contre l'ouragan Donald et son monde

En plus d'être raciste, homophobe, sexiste et islamophobe, en plus de préparer une nouvelle vague de régression sociale contre le monde du travail, Donald Trump est un climato-négationniste. Durant la campagne électorale, le nouveau président des Etats-Unis a affirmé que le changement climatique est un canular inventé par « les Chinois » qui complotent perfidement pour ruiner l'industrie US. Qu'il se dise maintenant « ouvert » à la possibilité d'un lien entre les activités humaines et le réchauffement ne doit pas nous endormir. Cette inflexion dans ses propos n'est pas du tout confirmée par le choix de ses collaborateurs, comme la désignation d'un climato-négationniste à la tête de l'Agence Américaine de Protection de l'Environnement. L'expertise scientifique bâtie sur le savoir, les milliers de pages de rapports rigoureux soumis à la révision par les pairs, la confirmation par les faits observés : tout cela n'a aucune valeur aux yeux de M. Trump. Il veut supprimer les fonds attribués à la NASA pour la recherche sur le réchauffement. Surtout, le nouveau locataire de la Maison Blanche semble bien décidé à abroger en priorité les mesures limitées que son prédécesseur avait prises pour réduire la part du charbon dans l'économie étasunienne. Bien entendu, il n'est pas imaginable d'attendre de son administration le moindre frein aux nouvelles extractions, de gaz ou pétrole de schiste par exemple.

L'ère Trump pourrait faire perdre au moins 4 années supplémentaires dans la lutte pour le climat. Pourtant, le verdict posé par des milliers de chercheurs est sans appel : il n'y a plus une minute à perdre pour tenter d'éviter un basculement brutal et irréversible. Les conséquences seraient tellement catastrophiques qu'elles dépassent l'imagination - non seulement à long terme mais aussi dans les prochaines années. En plus des impacts écologiques, des centaines de millions de gens sont menacés, notamment par la hausse du niveau des océans, la baisse de la productivité agricole, les sécheresses, les inondations et autres phénomènes météorologiques extrêmes. Où iront les hommes et les femmes frappé-e-s par ces catastrophes? Grossir les rangs des personnes déplacées et réfugiées que les pays riches refoulent sans pitié. Le tournant climato-négationniste a toutes les chances de faire plonger le monde de nos enfants dans la barbarie. Il faut donc le dire sans ambages : si Trump concrétise ses intentions, lui et son équipe devront être considérés comme coupables d'un crime planétaire contre l'humanité, contre l'environnement et contre la raison. Circonstance aggravante, ce crime aura été commis par le chef du pays qui est le principal responsable historique du changement climatique, contre celles et ceux qui en sont les moins responsables.

Nous savons que l'accord de Paris n'est qu'une déclaration d'intentions, notoirement insuffisante pour maintenir la hausse de la température de la Terre au-dessous de l'objectif adopté de 1,5°C. Nous savons que les seuls engagements concrets à ce jour - les contributions nationalement déterminées des 192 Etats qui ont approuvé les conclusions de la COP21 - nous mettent sur la voie d'un réchauffement probablement bien supérieur à 3°C d'ici la fin du siècle, avec des émissions qui poursuivent leur courbe ascendante alors qu'elles devraient décroitre ! Nous ne pensons pas que les révisions périodiques prévues dans l'accord permettront de combler le fossé entre les intentions contenues dans l'accord et la réalité des contributions nationales. Non seulement parce que le temps presse plus que jamais, mais aussi parce que la politique climatique est néolibérale, taillée sur mesure pour et par les multinationales, et que sa mise en œuvre est laissée à un marché incontrôlé, inefficace et structurellement pervers. Or, c'est précisément la concurrence pour le profit et la croissance qui en découle qui sont les causes fondamentales de l'accumulation de gaz à effet de serre. Nous le disons avec force : pour sauver le climat, il faut sortir de l'idéologie obsessionnelle du marché, changer de système, produire moins, produire pour les besoins, et partager plus. Partager les savoirs et les moyens, les ressources et les espaces. Décentraliser et relocaliser la production, d'énergie et alimentaire notamment, en favorisant son appropriation commune par les citoyens et les petits producteurs.

Aujourd'hui, il est encore possible d'éviter le pire. Aujourd'hui, en s'appuyant sur la décision de principe adoptée à Paris de limiter le réchauffement bien au-dessous de 2°C, voire de 1,5°C, il est encore possible de faire avancer des alternatives à la hauteur du défi, des alternatives ancrées dans des luttes solidaires en faveur du mieux-être, du mieux-vivre, de l'égalité des droits et de la gestion prudente de la planète. Si l'on parvient à empêcher Donald Trump de mettre ses projets à exécution. Si l'on parvient à forcer certains gouvernements et l'UE, tentés de revoir leurs objectifs climatiques à la baisse, de les revoir à la hausse. La mobilisation est plus essentielle que jamais. Pour nous et nos enfants, pour notre bien commun la Terre, nous appelons à la mobilisation la plus large et à la solidarité avec les mouvements sociaux aux Etats-Unis et dans le monde entier. Nous appelons en particulier le mouvement des travailleurs et celui des activistes environnementaux à une lutte conjointe en défense du climat et des conquêtes sociales, contre les nationalismes et pour la solidarité.

Pour le climat, contre Donald Trump et son monde, nous appelons à un rassemblement avec casserolade Place de la Monnaie à Bruxelles, le vendredi 20 janvier de 17 à 19H sur la base suivante :
- Il n'y a pas de planète B
- Non au climato-négationnisme, non à l'obscurantisme
Libérons-nous des fossiles
- Réduisons davantage les émissions de gaz à effet de serre, pas moins
- Pas de transition énergétique sans justice, pas de justice sans transition
- Produisons moins, pour les besoins, en partageant les ressources et les savoirs
- Travaillons moins pour travailler tous, pour de bons salaires et dans la solidarité
- Changeons le système, pas le climat

** Mateo Alaluf (Sociologue), Paulo Charruadas (Historien, ULB), Chloé Deligne (ULB), Thibaut De Meulemeester (Biologiste, Climat et Justice sociale), Pierre Gillis (Physicien, UMons), Jean-Claude Grégoire (Professeur, ULB), Martin Guerard (JOC Mons - Borinage), Christian Kunsch (MOC), Jacinthe Mazzocchetti (Anthropologue, UCL), Pierre Ozer (Géographe, ULg), Bruno Poncelet (essayiste), Raphaël Rastelli (IEB), Isabelle Stengers (Philosophe), Daniel Tanuro (Climat et Justice sociale), Francis Taylor (Climat et Justice sociale), Léo Tubbax (porte-parole de Nucléaire Stop), Grégoire Wallenvorn (Climat et Justice sociale) **

::::: NEDERLANDS :::::
De cycloon Donald, een uiterst reactionaire vloedgolf over het klimaat
Voor het klimaat, voor onze Aarde, tegen de cycloon Donald en zijn wereld

Hij is niet alleen een racist, een seksist en een islamofoob, hij bereidt niet alleen een nieuwe golf van sociale achteruitgang voor de werkende klasse voor, Donald Trump is ook een klimaatontkenner. Tijdens zijn verkiezingskampanje heeft de nieuwe president van de Verenigde Staten gesteld dat de klimaatsopwarming een grap is uitgevonden door de "Chinezen" als een samenzwering tegen de industrie van de VS. We moeten ons niet laten sussen door de bewering dat hij nu "open staat" voor de mogelijkheid van een verband tussen de menselijke activiteiten en de opwarming. Uit de medewerkers die hij kiest blijkt helaas niets van een veranderde opstelling. Zo werd een klimaatontkenner t aangesteld aan het hoofd van het Amerikaans agentschap voor milieubescherming EPA. De wetenschappelijke kennis opgebouwd door deskundigen, de duizenden bladzijden rapporten rigoureus nagelezen door collega wetenschappers, de bevestiging van de feiten door waarnemingen: dat alles is volgens Trump waardeloos Hij wil de fondsen van de NASA voor het onderzoek naar de opwarming afschaffen. De nieuwe bewoner van het Witte Huis wil in de eerste plaats de maatregelen van zijn voorganger om het aandeel van steenkool in de economie te verminderen, terug draaien. Natuurlijk moeten we van de nieuwe regering niet verwachten dat ze nieuwe ontginningen van olie of van schaliegas tegen zal houden.

Het Trump tijdperk kan ons nog eens vier jaar tijd doen verliezen in de strijd voor het klimaat. Maar het oordeel van de wetenschappelijke onderzoekers is onverbiddelijk: er valt geen minuut meer te verliezen willen we vermijden dat we een onomkeerbaar kantelpunt bereiken. De gevolgen zouden zo catastrofaal zijn dat ze alle verbeelding tarten - en dat niet alleen op lange termijn maar al in de komende jaren. Naast de ecologische gevolgen komen er honderden miljoenen mensen in gevaar, vooral door de stijging van het zeewaterpeil, de daling van de productiviteit in de landbouw, droogte, overstromingen en andere extreme weerverschijnselen. Waar kunnen de mensen die door deze catastrofes worden getroffen nog heen? Ze zullen de groeiende rangen vervoegen van ontheemden en vluchtelingen die door de rijke landen onverbiddelijk worden afgewezen. De kans is groot dat door deze draai naar klimaatontkenning, onze kinderen in een barbaarse wereld terecht zullen komen. We moeten dus duidelijk zeggen: als de intenties van Trump in realiteit worden omgezet, moeten we hem en zijn ploeg beschouwen als misdadigers die een wereldwijde misdaad begaan tegen de hele mensheid, het milieu en de rede. Wat de zaak nog erger maakt is dat deze misdaad begaan zal worden door de leider van het land dat historisch de hoofdverantwoordelijkheid draagt voor de klimaatsverandering, terwijl de mensen die hieraan de minste schuld dragen het slachtoffer zijn.

Het akkoord van Parijs (COP21) bevat alleen intentieverklaringen die totaal onvoldoende zijn om de temperatuurstijging van de aarde beneden de grens van 1,5°C te houden. De enige concrete afspraken tot nu toe - de nationale bijdragen van de 192 staten die de besluiten van de COP hebben goedgekeurd - leiden naar een opwarming die waarschijnlijk meer dat 3°C zal bedragen op het einde van deze eeuw. De uitstoot van broeikasgassen zal verder blijven stijgen en niet dalen! De inhoud van het akkoord zal regelmatig herbekeken worden, maar dat zal de kloof tussen de officiële doelstellingen en de praktijk van de nationale klimaatplannen niet kunnen dichten. Het is nu dus zeker vijf voor twaalf. De klimaatpolitiek is neoliberaal, ze is geschreven met het oog op de belangen van de multinationale ondernemingen, en de uitvoering ervan wordt aan een niet gecontroleerde markt overgelaten. Dit is niet doeltreffend en structureel pervers. Want de concurrentie voor de winst en de groei die hierdoor ontstaat zijn nu juist t de fundamentele oorzaken van de toename van broeikasgassen. We herhalen het met nadruk: om het klimaat te redden moeten we de ideologie geobsedeerd door de markt achter ons laten, het systeem veranderen, minder produceren, produceren voor de behoeften die er zijn en meer herverdelen. De kennis en alle middelen: grondstoffen en ruimte moeten we onderling verdelen. We moeten de productie, vooral die van energie- en voedsel, decentraliseren en herlocaliseren, daarbij die productie in de handen komen van burgers en kleine producenten.

Het ergste kan nog vermeden worden. Op basis van het akkoord van Parijs,kunnen we de opwarming nog beperken tot 2°C of zelfs tot 1,5°C. We kunnen alternatieven uitwerken die een antwoord geven op deze uitdaging. Die alternatieven moeten vertrekken van de solidaire strijd ten gunste van het welzijn, van een beter leven, van gelijke rechten en van een zorgzaam beheer van de planeet. Dat zal steeds moeilijker en zelfs onmogelijk worden indien Trump zijn plannen kan uitvoeren. Nu al zien we hoe sommige regeringen en ook de EU ertoe neigen hun klimaatdoelstellingen af te zwakken terwijl men meer dan ooit die doelstellingen juist moet verhogen. Voor onszelf, voor onze kinderen, voor de aarde, ons gemeenschappelijk goed, roepen we op tot een maximale mobilisatie in solidariteit met de sociale bewegingen in de Verenigde Staten en in de hele wereld. We roepen de arbeidersbeweging en milieu-activisten op tot een gezamenlijk gevecht ter verdediging van het klimaat en van de sociale verworvenheden, tegen alle vormen van nationalisme en voor solidariteit.

Voor het klimaat, tegen Donald Trump en zijn wereldje, roepen we op tot een manifestatie met potten en pannen op het Muntplein in Brussel op vrijdag 20 januari van 17u tot 19 u, op basis van de volgende eisen:
- Er bestaat geen planeet B
- Tegen klimaatontkenning en obscurantisme
- Voor een sterkere daling van de uitstoot van broeikasgassen
- Geen energietransitie zonder rechtvaardigheid, geen rechtvaardigheid zonder energietransitie
- Produceer minder, produceer voor de behoeften, herverdeel de hulpbronnen en de kennis
- Minder werk maar werk voor iedereen met een goed loon en in solidariteit
- De fossiele brandstoffen moeten in de bodem blijven
- Verander het systeem, niet het klimaat

** Mateo Alaluf (Sociologue), Paulo Charruadas (Historien, ULB), Chloé Deligne (ULB), Thibaut De Meulemeester (Biologiste, Climat et Justice sociale), Pierre Gillis (Physicien, UMons), Jean-Claude Grégoire (Professeur, ULB), Martin Guerard (JOC Mons - Borinage), Christian Kunsch (MOC), Jacinthe Mazzocchetti (Anthropologue, UCL), Pierre Ozer (Géographe, ULg), Bruno Poncelet (essayiste), Raphaël Rastelli (IEB), Isabelle Stengers (Philosophe), Daniel Tanuro (Climat et Justice sociale), Francis Taylor (Climat et Justice sociale), Léo Tubbax (woordvoerder Stop Kernenergie), Grégoire Wallenvorn (Climat et Justice sociale) **